Epaule, Industrielle, Hacienda, Appétit.


La première idée qui m'est venue à l'esprit lorsque j'ai entendu The Ruling Class a été d'aller tapoter l'épaule du chanteur, lui expliquant que bon, jeune homme, vous êtes plutôt marrants, toi et ta bande, mais bon, on vous a déjà dit que Madchester c'est fini depuis longtemps, et qu'en plus on est à Londres, ici ?

Puis en fait non, je n'en ai rien fait, et ai decidé d'écouter un peu plus, puisque l'équation My Bloody Valentine + Stone Roses décrite par les rares médias s'étant aventurés à décrire la musique du quintet m'a plutôt plu. Inutile de préciser que j'ai eu raison : leur dernier (premier ?) simple, Marian Shrine / Sleeping Beauty est une pure merveille, du genre qui redonne envie de regarder 24 Hour Party People (que je vous conseille grandement, au passage) et de repartir quinze ans en arrière, quelque part dans l'Angleterre industrielle pré Hacienda.
Quoique ce n'est pas si simple : il y a aussi quelque chose de psychédélique dans la musique de ces mauvais garçons, une disto de guitare qui donne envie de lever les bras, baisser la tête et danser comme le premier drogué venu, seul dans son champ post rave.
Allez, avoue le, ça t'as mis en appétit, cette petite description : ne te fais pas prier, clique donc :

!The Ruling Class