Fous, Respect, Triche, Discopunk.


Avoir crée une section Groupe de la Semaine était probablement un peu prétentieux, mais à l'époque nous étions jeunes, fous, et pensions être capables de vous faire découvrir de nouvelles et jolies choses à intervalles régulières. Nous nous trompions. D'une semaine, nous sommes passés à dix jours, puis quinze, et toi aussi apprécie les heures passées de Myspace en Myspace afin de tomber par hasard sur la perle qui te vaudra le respect de tes lecteurs.
Si je te raconte cela, c'est en réalité pour introduire la beauté de la chance, surtout lorsqu'elle se transforme en Deezer, déposant dans ton bec une merveille là ou tu n'attendais qu'une horreur de plus dans les tréfonds du player ; il s'agit de Danny Schmidt, associé par le site aux Fleet Foxes, pour des raisons que lui seul connaît.

Pour tout vous avouer, je triche un peu : ce n'est pas un groupe mais un artiste, ce n'est pas récent, et ce n'est même pas indie, mais franchement intéressant, si vous voulez mon avis - et vous le voulez, n'est ce pas ?
Danny Schmidt, donc, sort d'on ne sait ou, quelque part au fin fond des USA, et nous enchante avec ses chansons folk parfois un peu blues. Son meilleur album, Parables & Primes, ne devrait être écouté que devant un feu de cheminée, verre de vin blanc dans une main et bouquin jauni dans l'autre. La peau de bête devant le pare feu restant optionnelle.
En fait, je pourrais vous en parler pendant des heures, ou ne rien ajouter du tout, et peut être que c'est ce que je vais faire, en fait, parce qu'on n'en parle pas, de ce genre de musique ; on l'écoute, on lève un peu la tête, on ferme les yeux, et on sourit doucement, parce qu'elle nous prouve qu'il reste encore un peu de beauté et de simplicité dans ce monde d'electroclash, new rave au autres discopunk. Au feu les fluokids ; Danny, me voilà.