Je n'ai jamais vraiment compris comment s'effectuait le choix des actualités à mettre en avant - ce ne sont pas les plus intéressantes, amusantes, ou populaires. Elles ont juste l'air d'avoir été choisies au hasard, sans raison aucune.
En fin de compte, cette idée ne me déplaît pas tant que ça.
Voici, donc, quelques 'morceaux choisis' de la Garden Nef Party 2009, en attendant l'interview de Franz Ferdinand.
1- On vous l'a déjà dit et redit, mais le cadre du festival (répondant au doux nom de Ferme des Vallettes) est plus qu'agréable. On a un peu l'impression d'être dans le jardin d'un ami à la campagne, en admettant que cet ami ait beaucoup, beaucoup d'autres amis.
2- L'amie Météo France nous avait bien fait peur dans les jours précédant le festival - alerte orange, pluie, déluge, etc. En réalité, on a juste eu droit à quelque saucées, pendant Stuck In The Sound et Ghinzu. Raisonnable.
3- Phoenix jouait aux alentours de 19h, et c'était trop tôt ; il faisait encore jour, et les festivaliers n'avaient pas encore assez bu pour être très enthousiastes. Le groupe versaillais a néanmoins réussi à mettre l'audience dans sa poche, avec un set composé majoritairement d'extraits de Wolfgang Amadeus Phoenix, entrecoupés de tubes passés, type Consolation Prizes, ou If I Ever Feel Better. Comme quoi il est encore possible d'avoir foi en l'avenir de la musique française - bonne nouvelle, non ?
4- Blood Red Shoes n'ont pas eu de chance : jouer sur la seconde scène juste avant Franz Ferdinand, ce n'est pas facile, mais pas non plus une raison pour nous décevoir : moins tournée sur Box Of Secrets qu'il y a quelques mois, le duo nous a fait découvrir plusieurs de ses nouvelles compositions, ce qui n'a pas eu l'air de déplaire aux (très) nombreux agités des épaules et des jambes. A suivre, donc.
5- A la Garden Nef Party, on peut avoir une calzone hyper bonne pour cinq euro seulement, et ça, c'est un sacré bon point. Par contre, la bière à trois euro...
6- Franz Ferdinand : machine à tubes, Kapranos idole de ces dames, public conquis avant même le début du set, de vraies bêtes de scène...Pas besoin de vous faire un dessin. Mais c'était bien quand même, sachez le - le frontman s'amuse tellement avec le public qu'on ne peut que le suivre, et il faut l'avouer, ça reste assez génial de remuer ses bras et son bassin sur des chansons telles que Matinee, No You Girls, ou Fire.
7- Le deuxième jour, il n'y a eu aucune conférence de presse d'organisée, et c'est triste, parce que l'un des grands intérêts de l'accréditation presse, c'est bien de pouvoir aller au chaud sous une tente pour poser des questions à des groupes quelconques juste histoire d'échapper à la pluie/ au soleil/aux très mauvais groupes.
8- Le set des Ting Tings, ouvert par la forcément brillante...Non, je déconne. Je suis allée faire la sieste pendant leur set, enfin pour qui me prenez vous ? Je vous aime, amis lecteurs, et j'ai une conscience professionelle, mais je n'irai pas jusqu'à supporter une heure de cette daube rien que pour vos beaux yeux. Désolée.
9- Les Gossip ont une excellente réputation scénique, mais on sorti un Music For Men assez décevant : on s'attendait donc à ce qu'ils se reprennent en concert, mais pas vraiment. Comme ce que l'on avait plus ou moins prévu, Beth Ditto et sa bande continuent d'enflammer les foules lorsqu'ils jouent leurs anciennes chansons, mais semblent un peu à l'étroit lorsque résonnent de gros synthés eighties bien vintage. Dommage.
10- En vrac : Cold War Kids & TV On The Radio sont meilleurs sur CD que sur scène, John & Jehn c'est franchement pas brillant, Ghinzu ont confirmé leur talent de performers tandis que Jim Jones Revue l'ont affirmé, et la partie electro du festival s'en est plutôt bien tiré, avec un Vitalic entraînant malgré quelques problèmes techniques et un Etienne de Crécy aussi époustouflant que d'habitude, avec ses carrés verts mettant un point final très dansant à cette nouvelle édition de la Garden Nef qui aura été un franc succès - à l'année prochaine, donc.
