Doigts, Girls, Zero, Vespa.

Bon je vais sûrement me faire taper sur les doigts, mais je m'en fous, parce que franchement ça vaut le coup. En fait pas tant que ça, trois groupes, trois girl bands, une review.



Tout d'abord, je vous présente Pamela Hute, certains les connaissent. C'est donc trois musiciens parisiens, une formation simple mais très efficace. Je vais vous parler ici de Hysterical, leur dernier single qui est, il faut l'avouer, une merveille. Cette chanson est composée d'une intro qui grimpe dans notre corps faisant bouger de nos pieds jusqu'à notre tête. Les effets utilisés ne sont pas de trop, c'est juste ce qu'il faut. Le couplet nous guide jusqu'à l'explosion qu'est le refrain, et cette voix ! Un flegme fou, une nonchalance, enfin pour tout dire, ultra sexuel plus que sensuel. Et également une très bonne introduction pour ce qui suit, à savoir ...

Metric, groupe canadien aux multiples facettes, passe facilement du trip-hop comme The Twist dans Grow Up And Blow Away au bon rock de Patriarch On A Vespa sur Live It Out; mais ce qui nous intéresse ici c'est le son de la base du bon vieux Dead Disco ou encore Succexy sur leur premier opus. Les Metric reviennent après deux ans avec Help, I'm Alive premier extrait de leur prochain album Fantasies à sortir le 14 avril. Comme je le disais, cette chanson vient jouer dans la cour des anciens cartons tels que Dead Disco. Ça commence tranquillement, puis le refrain arrive, l'envie de monter le son se fait sentir. Et comme il semble que c'est dur pour eux d'être tendre, le refrain explose littéralement. C'est du bon Metric qui ne peut que rendre impatient.

Et enfin troisième et dernier groupe sortant un album d'ici peu et qui nous livre un single foufou, voici les Yeah Yeah Yeahs. On se souvient évidement quand on attaque du Yeah Yeah Yeahs des Gold Lion, Kiss Kiss ou encore Maps, et c'est ainsi qu'on s'engage dans Zero, extrait de It's Blitz futur album des new yorkais. Zero, -c'est vraiment pas le cas au niveau de la note de cette chanson- ça monte haut, la voix toujours aussi bien maîtrisée frôle l'angélisme punk, un espèce de Be Your Own Pet (RIP) en plus doux. L'instrumentale est très très dense, et c'est très bien comme ça. Encore une fois les YYYs ont réussi leur pari, Zero nous entraîne et quand c'est fini, on se sent frustré.