Dali, Box, Bebe, Pop. (Part 1)

Marre de parler du présent tout le temps, revenons un peu dans le temps, disons 20 ans, nous voici donc en 1989, Salvador Dali meurt, Allô Maman, Ici Bébé ! sort et fait un carton, c'est également le lancement de la mégadrive, Les Feux de L'Amour commence à être diffusé en France et Madonna sort Like a Prayer.

Sinon Pavement sort son premier EP, nommé Slay Tracks (1933 - 1969), c'est un EP en bonne et due forme, composé de 5 chansons, dont Box Elder, chanson ultra contemporaine qu'on croirait écrite en 2008, avec une ligne mélodique bien pensée, une guitare assez lourde, sans être assourdissante, un pur moment de plaisir, simple et bien calibré. Box Elder est assez pop alors que Maybe Maybe aurait pu être écrite par Pre, avec une voix masculine, c'est un bon grunge bruyant bordélique.

1989 toujours, les Melvins, groupe fétiche d'un artiste dont je parlerais ensuite sort Ozma. C'est un très bon album, introduit par Vile, vraiment très mise en bouche, de la violence, de la langueur, un bon morceau quoi. Sinon Creepy Smell c'est une très bonne intro, une suite dans un style punk quasi parfait, rapide, incisif, Melvins quoi.

Les Melvins étaient dans les alentours de Seattle adulés par un mec qui devint plus tard plus célèbre qu'eux. Je veux bien évidement parler de Kurt Cobain, c'est sûrement old fashionned de parler de Nirvana, mais quand même Bleach à marqué 1989. Definissant le vrai son Nirvana, cet album tout en puissance enregistré avec à la batterie Chad Channing et Dale Crover des Melvins. Dans ce petit bijou de puissance se trouve About A Girl que l'on connaît pour la magnifique version Unplugged, mais également Love Buzz avec son intro de basse simple et folle à la fois. Et monstre d'efficacité et de rapidité, Mr. Moustache arrive et détruit tout sur son passage.