Costume, Post-Apocalyptique, Conscience, Masturbation


Nous l'attendions, nous l'espérions, et nous l'avons eu avant sa sortie. Cet album aux allures mathématiques commence par ce qui pourrait être sa fin. On ne sait pas où on est, cet in medias res nous fait perdre conscience du temps. Ne vient on pas de mettre en route le cd ?
Puis vient le battement de charleston de Numerology (aka Numbers), entre la basse puis la guitare. La musique nous envoute, les paroles arrivent, répétitives. Pas de réelle mélodie jusqu'au refrain, décollage, on suit la voix qui semble s'envoler. Atterrissage vocal.
Vient Colours, rien de coloré, si ce n'est le titre, un roulement de batterie complètement fou, on se demande comment on va danser ou faire quoi que ce soit là dessus, et au final, on reste happé.
En ce qui concerne Swords Of Truth, à part le démarrage chevaleresque c'est sensiblement la même chose, une batterie très présente, une basse envoutante, des choeurs intrigants.
Doppelganger ressemble à une expérimentation, la recherche. Comment nous donner ce que l'on veut (qui semble être proche de la définition de Doppelganger).
Ces nouveaux puritains nous avait donné en 2006 une version quasiment parfaite de
C16 dans Now Pluvial, mais en la remaniant et la raccourcissant en C. 16th +-, la chanson perd de son sens et de sa crédibilitée face à sa soeur jumelle mais ainée...
En Papier ne parait être pour nous qu'un refrain à notre gloire, c'est à s'y méprendre, pourquoi ce français ? Et cela nous fait passer à côté d'une ligne de basse fabuleuse, entre coupée d'un riff venue d'on ne sait où. Et d'une fin post-apocalyptique.
Infinity Ytinifni est pour ceux qui ne l'aurait pas remarqué un titre miroir. Cela débute lentement, comme si l'infinie était lent, et qu'on prenait notre temps pour l'affronter, mais la voix semble se battre contre cette lenteur, essayant d'accélérer jusqu'au refrain.
Infinity's not fast as me. Tentative soldé par un échec, le verre se brise. Le deuxième essai est plus coriace et donc plus concluant, on termine sur ce refrain version voix-charleston.
Une seule note, répétée sur une basse, une batterie qui marque les temps et finalement une danse qui s'impose. Celle du clip. On se secoue sur les cotés; les paroles commencent à rentrer. La danse s'intensifie, s'améliore, et enfin le vide,
I'm gonna tell you my secret, but I can't find the words se font face, on n'en saura pas plus. Fin lente, puis brutale. Elvis est la chanson charnière de cet album.
Cette charleston est définitivement très présente dans cet album, mais elle est doublé dans 4 Pounds de la grosse caisse, une chanson bruit, on ne distingue rien et rien ne demande a être distingué si ce n'est le tintement ce répétant deux fois et le riff d'avant fin.
MKK3 semble être tant musicalement qu'au niveau des paroles, les pensés d'un jeune homme sombre pour qui tout fout le camp, idées embrouillés, masturbation ?
4 est une pause, ou l'enchainement entre
...ce I will say this twice et I will say this twi... On ne sait pas.
Navigate-Colours porte bien son nom, on semble se promener au milieu d'un monde merveilleux, quand le retour à
Colours, ou du moins à ses paroles se fait. Cette chanson semble être une sorte de synthèse, l'album en une chanson, tout les univers y sont plus ou moins réuni.
H n'est rien si ce n'est un autre pause, fallait t'il que
Navigate-Colours, soit encadré de silence, pour que son monde reste intact ? Nous n'en saurons plus.
Costume est très rythmée mais reste cependant extrêmement langoureuse.
Finalement
Beat Pyramid est un album très bien mené, un duo basse-batterie toujours très présent. These New Puritans est la fraicheur et le renouveau anglais. Ces quatres teenagers venu de Southend-On-Sea on réussi haut la main le défi qu'il s'était imposé avec cet album.